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La fin…oui mais la fin de quoi ?

La fin…oui mais la fin de quoi ?

Aujourd’hui, on est vendredi 13 mais je ne reviendrai pas sur le sujet de la triskaïdékaphobie car je m’en suis déjà occupé dans ces colonnes il n’y a pas si longtemps.

Je vais plutôt utiliser cette chronique pour vous parler de la fin.

Oui, mais la fin de quoi ? La fin des radicaux ?

Pas du tout, quand bien même je pense que les vrais radicaux comme moi commencent à se faire aussi rares que les cheveux sur le crâne du Prince William ou les neurones dans la tête de Nabila…

La fin de la 5ème République française alors ?

Ici, on est à mon avis de plus en plus loin de la politique-fiction à en croire les derniers développements de l’actualité chez nos amis (complètement) à l’ouest.

Le Roi Macron Ier a dissous les Etats Généraux en juin et semble de plus en plus proche d’un vrai scénario de rupture.

La fin 1

Il faut dire qu’il n’est pas vraiment aidé par les membres de son parlement et les leaders politiques de l’Hexagone.

L’équipe ici, z’ont pas grande idée du fonctionnement de la démocratie en l’absence de majorité absolue qui permet de tout décider tout seul.

Peut-être devraient-ils s’inspirer de nos institutions et en prendre de la graine plutôt que de nous railler et nous prendre de haut ?

Quand tu vois la Mathilde Panot, le Mélenchon ou le Bardella, t’as vraiment envie de rire…ou plutôt de pleurer pour les pauvres citoyens français qui doivent subir cette bande de branquignoles.

Mais ce n’est pas de cette fin non plus dont je veux vous parler aujourd’hui.

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Petite pause dans ta lecture !

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Alors, la fin de quoi ? La fin de la guerre en Ukraine ?

Ici aussi, avec l’arrivée au pouvoir du chevelu orange de l’autre côté de la gouille, on peut raisonnablement espérer qu’une issue sera trouvée à ce conflit qui gangrène l’Europe de l’Est.

La fin de la guerre dans l’ex-République Soviétique se fera probablement, mais malheureusement au détriment du peuple ukrainien et au profit du « Présitsar » de Moscou.

Ce n’est en tous cas pas de l’Union Européenne, divisée et affaiblie par l’instabilité politique de ses principaux membres, que viendra le salut pour Zelensky et ses sbires.

Notre continent ne va pas très bien, il faut le reconnaître. Est-ce donc de la fin du monde dont je veux vous parler dans ces quelques lignes ?

Non, car je pense qu’on en est encore loin et que je reste optimiste quant à la faculté des êtres humains à éviter cette issue rédhibitoire.

La fin de l’année ?

Oui, effectivement, elle approche à grands pas mais ce n’est pas non plus d’elle dont je veux vous entretenir en ce vendredi 13.

Dans 19 jours, on passera à 2025, année de mon demi-siècle, mais là non plus, y a pas de quoi fouetter un chat, comme je vous l’ai déjà précisé dans ces mêmes colonnes il y a 2 semaines.

Bon, arrêtons de tourner autour du pot et venons-en au fait, vous voulez bien ?

La fin dont je veux vous parler aujourd’hui est celle de mes activités de chroniqueur dans le Confédéré.

J’ai en effet décidé de mettre un terme à mes élucubrations de façon définitive à compter du dernier signe cabalistique qui viendra ponctuer cette chronique.

5 années complètes à bleuir la page 2 du Confédéré constituent quand même une jolie période, vous ne trouvez pas ?

Pendant le lustre sur lequel se sont étalées mes chroniques, CC a changé 9 fois d’entraîneur pour mener ses danseuses-étoiles vers des destinées variables ou incertaines.

A l’époque (quand j’étais adolescent, c’est-à-dire au millénaire passé), le Blick avait sa page 2, ornée d’une femme en tenue légère.

Durant 5 ans, le Confédéré a eu sa page 2, agrémentée des élucubrations un brin décalées d’un hérémensard expatrié à Vex.

C’est donc la fin des Couennes du Bacouni, tout du moins au sein des colonnes de ce journal hebdomadaire, chéri des radicaux et libéraux valaisans et jalousé par les afficionados des autres partis (je le sais car un copain PDC me l’a dit).

Mais je ne lance pas ma plume à la poubelle pour autant, encore moins mon ordinateur et mon logiciel Word.

Je continuerai à rédiger des chroniques déjantées et les publierai sur mon blog afin que mes fans les plus inconditionnels (et y en a une craquée) puissent continuer à me lire, même les socialistes ou les membres de l’UDC.

Si vous ne connaissez pas encore mon blog, rendez-vous à cette adresse : https://lescouennes.com/

Je profite de ces lignes pour remercier Victor (il se reconnaîtra probablement) de m’avoir permis de contribuer à la haute qualité de cet hebdomadaire.

J’ai pris beaucoup de plaisir à laisser libre cours à mes divagations durant plus de 1’825 jours afin de tenter de vous donner le sourire, voire même de vous arracher un rire aux éclats.

Néanmoins, toute bonne chose a une fin et je préfère lâcher l’affaire avant qu’il ne soit trop tard et que mon inspiration tombe au niveau « du fond de la tige des fleurs du règne des Plantae, divison Magnoliophyta, sous-classe Asteridae, famille des Asteraceae » … en un mot : au ras des pâquerettes…

La fin 2

En 5 ans, pas mal de choses se sont passées, souvenez-vous…

Braquage d’un laboratoire P4 par un pangolin dans la région de Wuhan…la foutue bestiole a failli mettre la planète sans dessus dessous…

Elections présidentielles françaises et reconduction du banquier à la tête de l’Etat, avec les suites assez catastrophiques que l’on connaît.

Perte du 3ème siège au Conseil d’Etat valaisan pour le PDC, pardon le Centre, après des milliers d’années de majorité absolue.

Oui, je sais j’exagère avec les années mais avec l’équipe ici on a vraiment eu l’impression que c’était interminable.

Au cours de ces 5 ans, le Bacouni a aussi vécu une non-réélection à la Chambre des druides de la bourgade des suceurs de lard et un changement de travail qui l’a fait passer des blagues à deux balles à celles à 40 sous.

Bref, que d’aventures durant ce lustre tout au long duquel vous avez eu la patience et la gentillesse de me supporter.

Pour cela, je vous dis tout simplement MERCI.

Longue vie au Confédéré et vive le lard !

Sur ces paroles que je vous laisse seuls à juger de la bonté ou de la beauté, je vous dis à bientôt (dans la vraie vie mais plus dans ces colonnes) pour de prochaines élucubrations déjantées.

D’ici là, croquez la vie à pleines dents et n’oubliez pas qu’une journée sans rire est une journée perdue !

Samuel Sierro, Vex (fin)

(Edition du Confédéré du 13 décembre 2024)

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