SNCF, LFI, RN et OFAS : les vacances du Bacouni en 1’116 mots (titre inclus)
Dieu comme ces vacances ont passé comme chat sur braise !
En même temps, il faut dire qu’il y avait de quoi faire entre les championnats d’Europe de football, les Jeux Olympiques, mes 10 jours en camping dans le Val de Loire et j’en passe.
3 kilos de plus sur la balance grâce à tous mes exploits sportifs devant ma télévision.
Mes couennes ont de beaux jours devant elles.
Mais rien de grave, dans 10 jours ce surpoids éphémère ne sera plus qu’un souvenir.
A propos des vacances, il faut quand même que je relève qu’elles ont été émaillées de quelques aventures un peu hors du commun.
Le TGV de la SNCF qui devait mener ma fille et moi de Genève à Paris est resté à l’arrêt près de 5 heures à Bourg-en-Bresse avant de finalement rebrousser chemin.
Impossible de réserver un billet pour le lendemain.
Avec la SNCF, tout est possible, même le pire.
La Bacounette et moi avons donc fait le chemin en Blablacar.
Un premier bus nous a amené jusqu’à Vincennes et le deuxième jusqu’à Tours.
Nous sommes finalement arrivés à bon port au camping avec un jour de retard mais l’essentiel était sauf.
Dans ce pays qu’est la France, il n’y a pas que la politique et les finances qui partent à vau l’eau.
Enfin bref, c’était juste pour la petite histoire.
S’énerver en de pareilles situations ne fait pas avancer le schmilblick.
Rager et pester contre les trains français, c’est presque aussi efficace que de faire un doigt d’honneur quand tu portes des moufles.
Au camping, je voulais de temps en temps me prendre une demi-bouteille de rouge en mangeant mais ils n’en avaient pas.
Du coup, je n’ai bu que de la bière…ce qui explique aussi l’apparition d’une légère bouée abdominale ma foi fort peu utile pour flotter dans la piscine.
Pas de demi-bouteille…j’ai quand même été un peu déçu, moi qui bosse dans l’industrie, secteur bien connu pour son amour des 3 huit.
On a quand même passé de magnifiques vacances et on en a profité pour visité 2 beaux châteaux.
Le plus impressionnant est sans aucun doute celui de Chambord.
Pour celles et ceux qui ne le savent pas, ledit château a vu sa construction démarrer sous l’impulsion de François 1er, Roi de France durant le début du 16ème siècle.
Mais oui, François 1er, celui qui nous a mis une raclée à Marignan en 1515.
Une défaite suisse célèbre et douloureuse, à l’image de la marche de Jean Daetwyler qui porte son nom.
Je n’invente rien. Même le compositeur fribourgeois et sierrois d’adoption qualifiait (en substance) son opus de « truc le plus connu et le plus moche qu’il ait jamais écrit ».
Je ne peux qu’approuver ses propos (je vais encore me faire des amis).
Moi je dirais carrément que Marignan est à la musique ce que la gynécologie est à l’amour.
Pour en revenir à la France, les résultats des dernières élections législatives laissent Manu 1er dans une situation relativement problématique.
Mais contrairement à ce que prétendent nos voisins, il n’est pas la seule cause du problème.
Pour une fois, la SNCF n’y est pour rien…
Ce pays est politiquement immature et incapable de créer des consensus politiques.
Aucun parti ne détient à lui seul la majorité absolue pour gouverner.
Nos voisins appréhendent cela comme un problème alors que c’est pour eux plutôt l’opportunité d’enfin vivre dans une vraie démocratie multipartis.
Quand tu vois le Mélenchon vouloir gouverner avec moins de 25% des voix ou les LR refuser toute coalition, tu te dis qu’il y a encore du boulot pour que les français arrivent à se rapprocher de notre système à nous.
Parce que si on transpose les velléités de chaque parti politique hexagonal au système suisse, on aurait des trucs hallucinants qui pourraient sortir du chapeau.
L’UDC, avec 28% de force électorale, réclamerait d’avoir 7 conseillers fédéraux.
T’imagines 7 Parmelin au Gouvernement ? Bon, note que 7 Baume-Schneider, 7 Viola ou 7 Cassis, ce ne serait guère mieux.
Il est révolu le temps où le Conseil Fédéral était composé de 7 politiciens à nous (j’écris pour le Confédéré quand même alors je cite la famille).
Et c’est tant mieux : si la Suisse en est là où elle en est, c’est quand même grâce à sa culture des coalitions et du consensus.
Mais cela, pour le moment, cela semble inintelligible pour des guignols comme Mélenchon ou Bardella.
On aime ou pas Macron, mais il semble être le seul à avoir une approche réaliste de la situation hexagonale.
Mieux que les dirigeants de la communication à la SNCF…
« Personne n’a gagné le 7 juillet. Aucune force politique ne détient une majorité lui permettant de gouverner seule » a récemment affirmé le jeune monarque.
Ce en quoi il a totalement raison, n’en déplaise aux bouffons de LFI ou aux décérébrés du RN.
Espérons vivement que tout ce petit monde retrouve la raison.
Pour terminer cette chronique de la rentrée, je vais brièvement revenir sur une nouvelle qui a fait grand bruit en ce début de mois.
Apparemment, l’Office Fédéral des Assurances Sociales se serait planté dans sa projection de l’état des caisses de l’AVS.
D’ici à 2030, le chiffre a été surestimé de près de 6%, soit quatre milliards.
Dans une entreprise privée, une erreur de 6% peut être considérée comme une faute grave.
(Pas à la SNCF, rassure-toi….)
Personnellement, comme Directeur Financier de ma boîte, je doute que mon Directeur passe l’éponge sans rien me dire si je commets une boulette du genre.
A Berne, pas de souci : le Directeur de l’OFAS ne s’est même pas fait tirer les oreilles par la Conseillère Fédérale qui lui fait office (si j’ose dire) de supérieur hiérarchique.
On ne va pas polémiquer.
Par contre, j’ai trouvé une issue heureuse à cette histoire.
Cette erreur de 4 milliards correspond presque exactement au besoin de financement de la 13ème rente AVS acceptée par le Peuple il y a quelques mois.
Ma conclusion est donc simple : pour financer la 13ème rente, il suffit de changer le parc de calculatrices de l’OFAS et le tour est joué.
Sur ces 1’116 mots (vous pouvez compter) que je vous laisse seuls à juger de la bonté ou de la beauté, je vous dis à bientôt pour de prochaines élucubrations déjantées.
D’ici là, croquez la vie à pleines dents et n’oubliez pas qu’une journée sans rire est une journée perdue !
Samuel Sierro, Vex
(Edition du Confédéré du 31 août 2024)
Petit correctif: Jean Daetwyler était bâloise, pas fribourgeois.
Bon dimanche
Effectivement.
Mais cela n’améliore en rien la qualité de sa marche fétiche 😀
😜
Super ces vacances en blablacar
Salut La Bacounette,
Ouais c’était une expérience intéressante, dira-t-on 🙂
Pas sûr qu’on la refera car on dort vraiment pas bien dans ces bus….
Des bisous 😉