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Omicron : comme disent les jeunes : le Bacouni a réussi à pécho !

OMICRON !

Et ben voilà, ce qui devait arriver…est arrivé !

Le Bacouni a chopé le COVID !

Ou c’est plutôt le COVID qui a chopé le Bacouni.

Sans prévenir, par un stratagème digne du gros enfoiré qu’il est, le SRAS-CoV-2 a élu domicile dans mon corps, m’envahissant aussi bien la couenne que le groin, le carré, le filet mignon et les côtelettes.

Les grincheux et les revanchards diront que c’est à cause de ma dernière chronique.

Vous vous souvenez : j’y avouais que j’aimais pas Carnaval, les Guggens, les combats de reines et la Foire du Valais, entre autres typicités locales.

Le destin a voulu me punir de ces blasphèmes en me refilant le variant Omicron.

Ben, franchement, si c’est là toute la violence de la punition, je veux bien encore vous confier l’hérésie suprême pour un valaisan : j’ai horreur de Marignan !

 

omicron

 

Je ne plaisante pas !

Cette marche m’horripile. Sa pauvreté musicale m’hérisse presque autant que les gens qui la chantent en signe de ralliement cantonal.

Jean Daetwyler lui-même disait que c’était un des pires trucs qu’il ait jamais composés.

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Bref, tout cela pour vous faire comprendre qu’Omicron ne m’aura finalement pas fait grand mal.

Alors loin de moi l’idée de vouloir minimiser cette pandémie et les impacts qu’elle a eu sur la vie des gens.

Mais si tout le monde pouvait attraper Omicron avec les mêmes effets que moi, je recommanderais immédiatement l’infection générale.

Loin les masques, tous entassés dans les transports publics, des becs à tous les gens qu’on croise dans la rue, utilisation d’un seul mouchoir en papier par famille et destruction de tous les gels hydro-alcooliques en circulation.

Des mesure radicales (sans blague…) pour qu’enfin on atteigne l’immunité collective.

Avec le Bacouni au Département de l’Intérieur, on atteindrait en deux semaines l’objectif ultime que le dzodzet n’a pas réussi à obtenir en deux ans.

Bon c’est vrai que, pour sa décharge, la situation est un peu différente aujourd’hui avec ce variant plutôt sympa alors que les précédents étaient plutôt du genre «  Vas-y que j’t’infecte et que j’t’envoie aux soins intensifs ».

Mais quand même, je pense que notre Conseil Fédéral a une ou deux fois un peu pataugé dans le Kirsch.

Etre à l’Exécutif Fédéral, c’est comme être dirigeant d’entreprise : tu dois avoir des stratégies claires et précises et être capable de réagir adéquatement à tous les types de situations.

Avec les 7 cocos ici, c’était la navigation à vue par moments.

Dommage car en situation de crise, tu dois définir des plans d’action réglés comme du papier à musique, avec une précision « au micron ».

(Tiens, encore une à quarante sous).

En Suisse, t’as l’OFSP qui compte les cas de contaminations en pesant les fax reçus des cantons, t’as les vaudois qui obligent au port du masque même en extérieur alors qu’en Valais, tu peux presque jouer dans la même trompette que le copain de la Guggen.

Les mesures varient pas mal d’une région à l’autre.

Mais là, il semblerait qu’une certaine homogénéité arrive gentiment.

Berset et Pangolin entrevoient le début d’hypothétiques signes avant-coureurs qui laissent potentiellement le droit de commencer à songer à l’éventualité de la mise en œuvre d’une étude destinée à élaborer un avant-projet de pré-sortie de crise.

Comme dirait Guy Parmelin en 6 mots : on est bientôt bon, oui oui !

Avant de terminer, je voudrais juste revenir à mes quelques jours de cohabitation avec le virus.

Cela vous ferait peut-être marrer si je vous les narrais.

Je vous explique en quelques mots.

Me suis senti un peu bizarre un matin au boulot, du genre tête vaseuse et petits frissonnements.

Comme on avait quelques cas (de COVID donc) au job, j’ai été me faire tester.

Et là : boum ! Le Bacouni a chopé Omicron.

Bon, comme je me sentais pas trop mal, ça m’a infecté mais pas trop affecté.  Il en faut plus pour m’abattre : je suis un Sierro positif.

Alors du coup, j’ai dû me mettre en isolement 5 jours et essayer de me rappeler qui j’avais croisé durant les dernière 48 heures pour les prévenir que je leur avais peut-être refilé le machin.

 

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Le canton t’envoie aussi un mail pour te dire que tu dois plus dormir avec Madame et qu’il t’est interdit de finir le yoghourt de la gamine en utilisant sa cuillère.

C’est vachement utile puisque t’as chopé le truc y a au moins 2 jours et que tu peux être garanti de l’avoir déjà refilé à toute la maisonnée.

Omicron !!!!

D’ailleurs, à ce sujet, même nos chats avaient l’air un peu bizarres par moments. Me demande bien si je leur ai pas refilé aussi.

En tous cas, quand ma chère et tendre a commencé à avoir mal au casque et le nez qui fuitait, j’ai tout de suite éliminé le plan « chacun dans sa chambre et on verra bien comment ».

Et comme j’étais en isolement, ma fille n’a pas pu aller à l’école car elle constituait ce que les professionnels appellent un « cas contact ».

L’avantage dans toute cette histoire, c’est que Madame Sierro et moi avons pu économiser la 3ème dose de vaccin et obtenir notre certificat COVID sans passer par la piquouze.

Pas de regret en tous cas : obtenir un certificat COVID grâce à des maux de tête 10 fois moins violents que ceux des lendemains de festival de fanfares, ça valait la peine.

J’espère que vous aurez apprécié ces quelques lignes et que vous saurez leur accorder tout le 2ème degré qui s’impose.

Pour ma part, je vous retrouve le 4 février prochain pour de nouvelles considérations décalées. D’ici là, prenez soin de vous !!!

Samuel Sierro, celui qui a chopé Omicron et qui a quand même osé dire qu’il aimait pas Marignan, Vex

(Edition du Confédéré du 4 février 2022)

2 réflexions sur “Omicron : comme disent les jeunes : le Bacouni a réussi à pécho !”

  1. Depuis une année ce n’est qu’une gripette (2e degré) 🤭
    On veut supprimer toutes les contraintes comme si rien n’était… bon perso, non vacciné, je suis satisfait mais cette affaire de virus me turlupine depuis le début…

    1. Hello Pascal,
      Merci pour ton retour.
      Pas mal de questions ouvertes en effet avec ce foutu virus à la gomme…
      Je doute qu’on connaisse jamais le fond de toute l’histoire.
      Mais on s’en fout, tant que ce machin dégage !!!
      A bientôt.

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