Un match de foot.
Cela faisait longtemps que j’en avais pas regardé un à la téloche ….
Mais avant de t’en parler, une petite info…
Aux dernières nouvelles, le nouvel IPhone devrait sortir et être présenté en septembre 2024.
On connaît la routine chez Apple : en moyenne une nouvelle gamme de modèles tous les ans.
Et à chaque fois, c’est une révolution…ou pas. Une belle grosse arnaque dans la plupart des cas.
2 modifications en croix et 10% d’augmentation du prix. Y a pas de raison de s’en priver, ça fait 15 ans que ça fonctionne.
Et des hordes de bobets mordent à l’hameçon, quitte à bouffer du cervelas pendant 2 mois afin de pouvoir se payer le dernier modèle tendance.
Y en a qui font pareil pour assister à un match de foot…
Pour certains, changer de smartphone coûte environ l’équivalent du loyer mensuel d’un 2 pièces et demie au centre-ville de Sion, mais c’est pas grave, y a des priorités quand même…
Grâce à la firme à la pomme, les imbéciles se ramassent à l’Apple.
Mais ce n’est pas de cela dont je voulais parler aujourd’hui.
Hier soir (ndlr : jeudi 29 février), j’ai regardé le quart de finale de Coupe de Suisse qui opposait le FC Choucroute au leader de Super League Young Boys.
Sans grande conviction de ma part à l’entame du match, les danseuses étoiles à CC m’ont laissé sans voix.
Purée, plutôt bons les zygotos. J’en croyais pas mes yeux et ai vérifié 2 fois que j’étais bien sur la bonne chaîne.
Après le quart d’heure, on se demandait qui était champion de Suisse en titre et qui jouait en Challenge League.
Alors, je sais que je tape volontiers sur les pensionnaires de Tourbillon, mais là je dois bien avouer que la copie rendue était de très bonne facture.
Saine agressivité, esprit d’équipe, résilience…. j’ai presque retrouvé le FC Sion des années Balet, Luisier, Bregy, Cina et consorts….un temps que les moins de 45 ans ne peuvent pas connaître.
Bravo les gars ! J’ai franchement passé une excellente soirée, et pas par procuration, devant mon poste de télévision (oui, je vais devant mon poste parce que derrière tu vois rien).
En 2023, la troupe à CC, lors de chaque match de foot, se prenait en général deux goals (elle est tordue celle-ci).
Mais hier soir, même s’ils ne jouaient pas à Collombey, ils n’en ont pas moins remis les deux églises au milieu du village.
(Elle est très très torfue celle-là)
Charles aurait certainement apprécié la hargne et la fougue de la bande à Didier. Il aurait appelé cela l’Apple du 29 février…ah non, il aurait pas pu, il n’avait pas de natel.
En tous cas, le FC Sion a bien changé et même changé en bien : avec Tholot, fini les tollés.
Cette équipe fait à nouveau honneur au maillot et peut rendre une certaine fierté footballistique au Vieux-Pays qui est le mien.
Derrière, rien n’est passé, pour le plus grand désespoir des attaquants bernois.
A droite, les ours ont souvent tenté de percer mais Ziegler y a mis son Reto.
A gauche, ce ne fut pas mieux, parce que Joël Schmied veillait au grain.
Les deux buts de Sion, en particulier le 1er, sont de vraies pépites offensives. Plus rien à voir avec le lancinant Balotelli.
Lavanchy nous a fait quelques débordements supersoniques sur l’aile droite. A se demander s’il est vraiment vaudois avec une telle rapidité.
Chouaref et Sorgic ont fait le boulot eux aussi durant tout ce match de foot.
Le dernier qui m’a fait forte impression est le jeune Théo Bouchlarhem. Super vif et hargneux, il a dégoûté plusieurs mangeurs de röstis au lard.
Normal, lui n’aime pas les röstis, Bouchlarhem préfère les vol au vent (elle est très tordue celle-là).
Enfin bref, on se réjouit de la demi-finale contre les mangeurs de polenta, ça risque de donner encore de belle émotions au pied des châteaux.
Mis à part ça, j’ai voté hier.
A la dernière minute, comme souvent.
A l’heure où j’écris ces lignes, on ne connaît évidemment pas encore les résultats de ces votations fédérales et cantonales.
Dans 2 jours (ndlr : 3 mars), on sera fixé et on saura si les retraités auront le droit de vote à la commune et si les étrangers recevront une 13ème rente AVS.
A moins que je ne mélange un peu les sujets. En tous cas, la participation en Valais s’annonce importante. C’est bien, cela montre la vivacité de notre démocratie.
Pour terminer cette chronique, je vais vous narrer une nouvelle parue récemment dans le coin coin orange du bord du Lac Léman.
Rien à voir avec un match de foot.
L’article s’intitule : « La folle histoire du téléphone volé de Benjamin Roduit ».
On y relate que celui qui a sa belle-famille « en-haut » chez moi à Hérémence s’est fait subtiliser son portable à Berne. Il a fini en Algérie, après être passé par le Centre de requérants d’asile de Boudry (le téléphone donc, pas Benjamin).
Depuis, Benjamin Roduit a fait le deuil de son iPhone et a recommencé sa vie avec un autre.
Il n’y a aucun lien entre cette nouvelle et le début de cette chronique. J’ai du respect pour le natif de Saillon et ne le mets pas dans la catégorie de ceux qui mangent du cervelas pour changer de téléphone…
…ou assister à un match de foot…
Qui plus est, comme c’est en partie moi qui paie son natel avec mes impôts, cela m’embête vraiment qu’il faille lui en payer un nouveau.
C’est quand même une drôle d’histoire. Une folle histoire même comme le précise bien le Matin. La police fédérale a pu suivre le téléphone à la trace mais n’avait pas les bases légales pour enquêter dans le centre de requérants.
C’est presque aussi drôle que les FA-18 qui restent au sol en-dehors des heures de bureau.
Encore une histoire bien suisse qui ferait le régal de la presse internationale.
Mais bon, cela ne change finalement pas grand-chose à l’issue de cette saga: BR s’est fait piqué son smartphone et a dû en acheter un autre.
De toute manière, dans ce genre d’affaire, il est très rare que les voleurs soient retrouvés et encore moins condamnés.
Tout comme les hooligans lors d’un match de foot.
La raison en est assez simple : parfois, on retrouve les voleurs mais on ne peut jamais remettre la main sur le téléphone volé.
Ce que l’on pourrait résumer ainsi : dans chaque affaire de vol de portable, les voleurs sont la plupart du temps acquittés, faute de mobile.
Sur ces paroles que je vous laisse seuls à juger de la bonté ou de la beauté, je vous dis à bientôt pour de prochaines élucubrations déjantées.
D’ici là, croquez la vie à pleines dents et n’oubliez pas qu’une journée sans rire est une journée perdue !
Samuel Sierro, Vex
(Edition du Confédéré du 8 mars 2024)