Hérissons, malades imaginaires et inflation

Hérissons, malades imaginaires et inflation…

Tout un programme….mais avant cela:

Aïe aïe aïe…

Il semble que le FC Sion ne pourra que difficilement échapper aux barrages pour se maintenir en Super League !

A l’heure où j’écris ces lignes (ndlr : vendredi 26 mai), la bande à CCC (Christian Choucroute Constantin) vient encore de se prendre une dérouillée au pied des châteaux.

Et à moins d’un pèlerinage fructueux à Lourdes durant le week-end, on voit mal comment notre club fanion pourrait aller obtenir quoi que ce soit en terres st-galloises le lundi de Pentecôte.

Va falloir vraiment compter sur une descente en flammes de l’Esprit Saint…

C’est terrible ce club depuis quelques années quand même ; à chaque printemps la même rengaine.

Au FC Sion, y a pas grand-chose qui marche… à part Balotelli.

Ben ouais, sérieux. Quand tu vois jouer le type ici, tu te demandes s’il fait partie de l’équipe ou si c’est un spectateur en tenue qu’on aurait autorisé à suivre le match directement sur le terrain.

Et pis tous ces blessés !

Depuis 10 jours, y a plus de monde à l’infirmerie que sur le rectangle vert.

D’ailleurs, le journal Le Matin pose même la question de savoir si ces blessés ne sont tout simplement pas des malades imaginaires.

Le Club va-t-il pouvoir s’en sortir malgré toutes ces défections ?

A mon avis, non.

Malades imaginaires ou pas, la clique à Constantin n’est pas en jambes : elle les avait « molles hier », elle les aura molles lundi.

Et ça fait bien longtemps qu’ils ne voient plus passer le poque(lin)…

Blagues à 40 sous.

Ne désespérons néanmoins pas pour ce FC Sion.

Comme dirait Jean-Claude Dusse : « Vas-y, fonce, oublie que t’as aucune chance, on ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher ».

Ce à quoi j’ajouterai cette fameuse phrase de Molière (tiens, encore lui) : « Plus grand est l’obstacle et plus grande est la gloire de le surmonter ».

La suite au prochain épisode.

Au pire des cas, si les boiteux du FC Choucroute devaient perdre leur emploi, ils pourraient toujours postuler au SFNP, soit le Service valaisan des forêts, de la nature et du paysage.

A en croire le canard orange, le SFNP recherche activement des bénévoles dans les communes de Saint-Maurice, Vétroz, Sierre, Gampel et Steg-Hohtenn, puis ultérieurement à Leytron et Chasmoson.

Oui, mais des bénévoles pour faire quoi ?

Et bien tout simplement pour procéder au recensement des hérissons présents sur le territoire cantonal.

Chaque bénévole sera chargé d’installer dix tunnels à traces dans un secteur donné, puis de les contrôler pendant six jours consécutifs…

Et compter les hérissons.

A mon avis, ce job devrait être dans les cordes de la troupe à CC.

En plus, ce serait à mon avis didactique pour tous ces footeux.

Ils pourraient en effet prendre exemple sur ces petits animaux que sont les gentils hérissons.

Eux qui ont la flemme de traverser le terrain alors que les hérissons traversent souvent les routes pour nous prouver (souvent à leur insu) qu’ils en ont dans le ventre.

Blague à 40 sous.

Mais quittons un peu le Valais et ses hérissons pour nous déplacer à présent un peu plus à l’est.

On l’apprend encore dans Le Matin : le Tadjikistan a convoqué l’ambassadeur russe pour lui faire part de son inquiétude après qu’une centaine d’étudiants tadjiks aient été soumis à des interrogatoires musclés par les forces de l’ordre en Russie.

L’émissaire tadjik chargé des droits humains a pressé son homologue russe d’intervenir pour déterminer les raisons des actions illégales des forces spéciales et des services de sécurité (FSB) russes ayant conduit à l’hospitalisation de certains étudiants tadjiks.

Le porte-parole des services secrets russes a justifié les actes ainsi : « Tout ça, c’est la faute à Poutine. Dès qu’on lui parle de tadjiks, i s’tend ».

Blague à 40 sous…. Ma parole, ça n’arrête plus.

Nouvelle un peu plus triste maintenant avec le décès d’Ari Boulogne. Je vais la relater sans langue de bois.

Celui qui se disait le fils illégitime d’Alain Delon a été retrouvé mort dans son appartement parisien.

Je ne suis pas généticien, mais quand tu vois les photos du gaillard, tu te dis qu’il y a vraiment un sacré air de famille avec le célèbre acteur français. Il ressemble de loin plus à Delon qu’à Alain.

Mais ce dernier a toujours rejeté Ari et nié le fait qu’il soit son fils.

Et moi, je pense savoir pourquoi : simplement parce que le fameux Ari avait une vie dissolue. Toxicomane et alcoolique, Alain devait en avoir un peu honte de ce rejeton.

En même temps, à en croire les journaux, Ari aurait tiré ses mauvais penchants plutôt de sa mère que de son père.

Ce qui corrobore la théorie suivante : quand un enfant tourne bien, cela ne peut venir que du père et seul ce dernier peut en tirer toute la gloire.

Ben ouais, quand tu dégustes un plat succulent, tu vas féliciter le Chef, pas le four.

Pardon Mesdames.

On finit sur cette nouvelle qui n’a rien à voir avec les hérissons mais qui est liée aux vacances : un suisse sur deux, fortement préoccupé par l’inflation, va rester en Suisse pour les vacances d’été.

Pas sûr que ce soit un très bon calcul quand tu sais que notre pays est un îlot de cherté.

Ben ouais quoi, en France, en Italie ou en Espagne, tu peux nourrir une famille de 4 personnes pendant deux semaines avec 500 euros…

Alors qu’en Suisse, tu dois quasiment te couper un bras ou vendre un des tes organes pour régler la note d’un repas dans une pizzeria.

Sur ces belles paroles, je vous retrouve le 16 juin pour mes prochaines considérations décalées. D’ici là, prenez soin de vous.

Samuel Sierro, celui qui s’tend pas quand on lui parle de tadjiks, qui aime bien Jean-Baptiste Poquelin et qui se demande si les joueurs du FC Sion en auront lundi autant dans le ventre que les hérissons qui osent traverser les routes, Vex

(Edition du Confédéré du 2 juin 2023)