Un peu de foot pour cette avant-dernière chronique avant la grande pause estivale !
Et oui, d’ici 3 semaines, nos petites têtes blondes seront enfin en vacances pour 8 semaines.
C’est le moment ! Il devient de plus en plus difficile de les faire aller au lit alors qu’il fait grand jour ; et du coup, ils dorment moins et sont fatigués le matin au réveil. Tellement amorphes qu’il faudrait presque un palan pour les sortir du pieu et les poser à la cuisine pour prendre le petit-déjeuner.
Bon, cela dit, les profs sont certainement contents d’arriver aussi au bout de l’année scolaire : z’ont plus eu de vacances depuis le pont de l’Ascension, vous imaginez ?
Je taquine évidemment. Ils font un métier fabuleux et ont beaucoup de mérite. Perso, je ne tiendrais pas une demi-journée avec ces botches.
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Petite pause dans ta lecture !
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Comme l’annonce le titre de cette chronique, on va parler foot.
Foot de fillettes pour être précis.
Hein ? Quoi ? De foot ? Le Bacouni a pété une durite ou bien comment ?
Pas du tout. Si je désire entremêler ces deux termes en F aujourd’hui, c’est pour vanter les mérites de la classe de 6H de Vex (pour les gens nés comme moi au millénaire passé : 6H = 4ème primaire).
Et en particulier des petites nanas de cette classe de guerriers.
Figurez-vous qu’elles ont remporté rien moins que le tournoi cantonal interclasses de foot à Marigny le 11 mai denier.
Avec ma femme, on est allé voir parce que notre bacounette à nous fait partie du lot.
Alors, on va être honnête, c’était pas la Ligue des Champions, évidemment.
Par contre, les fillettes de Vex sont bien plus humbles et intelligentes que CR7, Messi ou Neymar (au royaume du foot, il y a plusieurs sortes de fillettes….)
Pas la Ligue des Champions, donc. Mais comme leur a dit leur excellent coach et enseignant à la fin de la journée : vous n’étiez pas les meilleures techniquement mais vous aviez le meilleur esprit d’équipe.
Et je suis 100% de l’avis de leur prof !
Alors c’est clair que quand tu regardais les matchs et les attaques des fillettes footballeuses, tu pensais à la réplique de Jean-Claude Dusse dans les Bronzés font du ski, je cite : « Vas-y, fonce ! Oublie que t’as aucune chance. On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher ».
Mais il y avait une telle volonté de rien lâcher et de marquer chez les p’tites mangeuses de lard que ça a fini par payer : 2 à 1 en finale après avoir été menées au score.
Encore bravo les filles et bonne chance pour les finales suisses à Bâle le 8 juin !
Un bel exemple que pourraient suivre certains.
Notamment les bras cassés à CC pour ne pas les citer (celles et ceux qui me connaissent savent à quelle point je chéris le foot…..comme le démontre la dernière partie de cette chronique).
Non mais des choses pareilles ! Vous avez regardé le dernier match du FC Choucroute contre ceux de la bouche extensible de la cité de Calvin ?
Sans déconner ! C’était environ le niveau des quarts de finales du tournoi des nénettes dont je vous ai parlé plus haut.
L’expression « sur un malentendu » a aussi pris pas mal de sens ce dimanche 22 mai, dernière journée du championnat suisse de football.
3 grosse bourdes du gardien servettien auront en effet permis au FC Capitale des Alpes de finalement arracher un match nul synonyme de maintien en 1ère division.
Pauvre portier grenat !
Si on n’était pas certain de l’honnêteté d’Alain Geiger (c’est bien connu, y a pas plus droit que les ressortissants du Valais Supérieur), on aurait presque pu penser que les genevois avaient tout fait pour laisser les sédunois égaliser.
Du haut vol, je vous dis.
Mais bref, après le foot, passons à l’autre sujet en F du jour : les fanfares.
Comme d’habitude en mai, on a droit à tous les festivals de fanfares en Valais.
Celui à nous, celui des Axiaux du milieu du centre, celui des neutres (sur le papier), celui du Bas-Valais, celui de Sierre-Loèche, celui des têtes carrées…
Toutes ces journées plus passionnantes et (surtout) enivrantes les unes que les autres, avec leur lot de défilés, vin d’honneur, bar à bintche, Bon Père William (ah non, ça je crois qu’y a plus), souper chez les commissaires et évidemment discours politiques.
Vous le savez bien car je vous en ai parlé dans une chronique il y a 2 ans je crois : à chaque festival ses discours.
Des moments de vibrantes émotions…pour les bâches des tentes à Martinetti (ah, c’est plus eux ?) et surtout de grands moments de solitude pour les intervenants.
Sans parler des contenus de ces palabres, qui tiennent plus souvent de la faribole que d’un sujet digne d’intérêt.
Et c’est valable pour tous les dimanches et toutes les coteries, pas seulement pour la journée de ceux qui sont en plein milieu de l’axe central du bénitier.
Et croyez-moi, je sais de quoi je parle. En 35 ans de musique et 4 sociétés, je les ai presque tous faits ces dimanches du temps ordinaire. J’ai entendu des craquées de discours résonner dans les haut-parleurs bleus à Vadi (ah, c’est plus eux non plus ?)
Mais bon, passons.
En termes de fariboles, les politiciens valaisans des dimanches de festivals ne détiennent de loin pas le monopole.
Y a juste à jeter un œil sur la campagne des législatives chez nos coqs de voisins pour se rendre compte qu’il y a toujours pire ailleurs.
Bon, alors y a le Mélenchon évidemment. Lui, en termes de fariboles, je pense qu’il détient au minimum un post doctorat summa cum laude et 40 ans d’expérience.
Mais le pire que j’ai vu, en rediffusion sur Face de Bouc, c’est le débat sur France 3 Région, avec des candidats pour la circonscription du Territoire de Belfort. Y avait là une nana du Rassemblement National, pas méchante à priori, mais incapable de répondre aux questions posées. Du genre t’es limite gêné pour elle…
Tout ce qu’elle a su dire était : « Désolée, je n’ai pas eu le temps de préparer les dossiers ». Par contre, elle a quand même réussi à placer « Immigration » et « préférence nationale » dans ses ersatz de phrases.
Et cela, bien entendu, dans des commentaires tout à fait en lien avec les questions posées, comme vous pouvez vous en douter.
C’est sur ces considérations politiquement incorrectes que je vais à présent prendre congé de vous.
Je me réjouis de vous retrouver le 17 juin prochain pour les dernières tranches lardeuses d’avant les vacances d’été. D’ici là, prenez soin de vous !!!
Samuel Sierro, celui qui préfère le niveau footballistique des filles de la 6H de Vex que celui des guignols de la capitale du Vieux-Pays où y a plein de festivals de fanfares, Vex
(Edition du Confédéré du 3 juin 2022)