Y a des élections cette année ?
Depuis que j’ai quitté la politique, je dois avouer que je n’en suis plus vraiment activement l’actualité.
Du coup, en tombant l’autre jour, sans me faire mal, sur un article du Nouvelliste concernant les fédérales 2023, je me suis dit :
« Ah ouais, c’est juste, y a des élections cette année ».
Et là, j’ai essayé de fouiller un peu pour voir si des candidats étaient déjà sortis du bois.
A priori en Valais, tous les candidats et candidates sortants repartent pour un tour, c’est bien ça ?
Wouaw, ça va être passionnant…
Presque autant qu’un épisode de Derrick ou les élections françaises de 2022.
Où va donc se situer l’enjeu de ces élections d’octobre ?
A droite ?
Je vois mal le Saviésan Vaudois, l’Agrarien du Haut et notre Philippe à nous ne pas être réélus.
Au Centre ?
Philipp Matthias, Benjamin et Sidney devraient virer en tête haut la main.
A gauche ?
Christophe le Vert (bien moins rigolo qu’Albert) devrait s’en sortir.
Par contre, à en croire les fins limiers de la politique valaisanne, le siège socialiste risque d’être disputé et Manu n’est pas sûr de pouvoir rempiler pour 4 ans.
En même temps, ce serait bien qu’un parti qui prône l’égalité des sexes joigne le geste à la parole et envoie enfin une femme sous la Coupole.
Bon, ça c’était pour les élections au National.
**********
Petite pause dans ta lecture !
Si tu souhaites t'abonner au BACOUCLUB et recevoir chaque nouvel article GRATUITEMENT dans ta boîte mail, clique sur le cochon:
**********
Mais qu’en est-il de la Chambre des Sénateurs ?
Les 2 sortants repartent pour 4 ans.
Dans le Haut, le Centre a le trouillomètre tellement à zéro depuis un certain 28 mars 2021 qu’il relance son poulain, actif depuis déjà deux mandats à Berne.
On en est béat d’admiration…ou pas.
Et dans le Bas, Marianne a décidé elle aussi de rempiler.
Elle a visiblement constaté que c’était plus sympa de siéger au Palais Fédéral que de panosser sa maison à Troistorrents.
Marianne aura 65 ans en juin.
Mais comme elle n’est pas socialiste, elle n’a pas besoin de se contorsionner dans tous les sens pour se justifier de vouloir travailler après l’âge légal de la retraite.
Elle est donc légitimée à se présenter aux élections.
Pour nos amis centristes, tout pourrait être simple avec les deux sortants.
Sauf que visiblement, y en a par chez nous qui ne sont pas d’avis de vouloir renvoyer deux anciens démocrates-chrétiens pour nous représenter à la capitale.
Et du coup, le Vaudois de Savièse s’est dit prêt à être candidat aux Etats, en plus de sa candidature au National.
Alors, en imaginant qu’il n’y ait pas d’autres candidatures d’ici l’automne, le Valais devra choisir entre 3 scénarios.
Le premier est le statu quo.
Avec cette option, aucune prise de risque. On connaît la marchandise et on est sûr qu’il n’y pas de mauvaise surprise.
Ni de bonne non plus malheureusement.
Le deuxième scénario consiste à évincer une femme pour mettre un vaudois.
Assez misogyne, non ?
Le troisième correspond au remplacement d’un ultra-conservateur haut-valaisan par un ultra-conservateur saviésano-vaudois.
Le Haut-Valais contre Savièse : un duel fratricide entre ces 2 officieux demi-cantons.
Franchement, ça fait rêver toutes ces possibilités.
Ou pas…
Prions pour que d’autres candidates et/ou candidats sortent du bois afin de donner aux électrices et électeurs du Vieux-Pays de VRAIS choix lors de ces élections.
A ce sujet, je tiens à préciser d’emblée que je ne me porterai candidat sur aucune liste cet automne.
Conscient que la notoriété que me confère ce journal me porterait à Berne les doigts dans le nez, je ne tiens en aucune façon à reprendre du service en matière de mandat électoral.
Je plaisante évidemment.
Pour la notoriété donc…
J’ai tourné la page de la politique et je me marre bien trop en la regardant de l’extérieur pour imaginer, ne serait-ce qu’une minute, vouloir effleurer le début d’une pensée évoquant la possibilité d’y retourner.
Au PLR, y a des personnalités bien plus désireuses que moi de vouloir représenter le Valais à la Chambre Haute.
Je ne voudrais en rien risquer une candidature personnelle qui ne pourrait qu’inéluctablement leur barrer la route vers Berne.
Je blague encore (mais pas à 2 balles).
Au PLR, on a des cadors. A l’UDC, ils n’ont qu’Addor.
Au Centre, ils ont de quoi. A gauche, ils ont quoi ?
Comme dirait CC, le Président du Ballet de Tourbillon : « L’avenir nous dira ce que nous réserve le futur ».
C’est peut-être lui qui devrait se lancer en politique.
Et ces élections fédérales tomberaient à point nommé.
Il pourrait du coup renoncer définitivement à claquer son fric pour une équipe de football qui semble avoir envie de courir à peu près autant que j’ai envie d’assister à un combat de reines à la Foire du Valais en écoutant des Guggenmusiks.
Ah, vous ne vous souveniez pas que j’aimais ni Carnaval, ni le Comptoir de Martigny ?
Ben, à présent, voilà votre mémoire rafraîchie.
En ce 2ème vendredi de Carême, je n’aurais pas pu trouver conclusion plus pertinente.
Sur ces belles paroles, je vous retrouve le 17 mars pour mes prochaines considérations décalées. D’ici là, prenez soin de vous.
Samuel Sierro, celui qui est totalement emballé par tous les scénarios passionnants qui risquent de se dérouler lors des prochaines élections fédérales mais qui ne sera pas candidat pour autant et qui n’aime toujours pas Carnaval, les joutes à cornes bovines et le tintamarre assourdissant et totalement inaudible des pseudo-orchestres du Mardi Gras, Vex
(Edition du Confédéré du 3 mars 2023)