Avec le Bacouni, c’est comme avec Philips : c’est déjà demain !

Déjà demain….

Aaaaah, on s’est bien amusé en 2022, hein ?

Je vais profiter de ces quelques lignes qui me sont données pour faire une petite rétrospective de ce millésime 2022.

Tout avait pourtant assez mal débuté pour cette 22ème année du 11 siècle du 2ème millénaire (wouaw, ça en fait des chiffres 1 et 2… un peu comme dans la date du jour).

Ben ouais, souvenez-vous : en janvier 22, le Corona reprenait de plus belle avec Omicron. Cet enfoiré de Covid se mêlait même à la grippe pour nous filer le Fluorona.

Et cela n’avait rien à voir avec de la pâte dentifrice ou une quelconque pollution du Rhône dans le Valais Supérieur…

Heureusement, dès la fin juin, après le passage éclair des variants pi (rien à voir avec les mouh-mouh), rhô (pas le bisse), sigma, tau, upsilon, phi, chi, psi (chez qui on a failli tous finir) et oméga, le virus a disparu comme par magie.

Les mauvaises langues ont dit que la célèbre marque suisse de montres aurait payé l’OMS pour maintenir le virus vivant jusqu’à l’apparition du variant qui portait son nom.

Théorie complotiste évidemment car on sait bien que l’OMS a simplement maintenu le virus en vie jusqu’à ce que tout l’alphabet grec soit récité.

Fallait pas se fâcher avec les helléniques, déjà qu’on avait failli les faire gicler de l’euro y a dix ans….

La monnaie donc, pas le tournoi de foot.

 

 

Enfin bref, l’été 2022 a été magnifique sans ce virus à la con !

Plages de sable fin, mojitos, bains de soleil et tutti quanti. On a bien profité de s’agglutiner très proches les uns des autres pour rattraper tout ce temps perdu.

Les soirées d’été au clair de lune sur les plages grecques. C’est très romantique.

Note que ça vaut mieux d’être romantique que vielle Grèce (blague à 40 sous).

Surtout que les romantiques, la Grèce elle les nique… (celle-là par contre, elle n’est pas à deux balles).

Un peu auparavant, la fin de l’hiver et le printemps n’avaient pas été si gais. Ils avaient plutôt été sigma (ouais, on en était à cette lettre durant toute la période de Carnaval).

Du coup, les Guggenmusiks ont dû jouer avec le masque. Bon, au niveau du son, on n’a pas tellement entendu de différences par rapport aux autres années. Donc, ça a été.

Par contre, tous les concerts annuels des fanfares étaient soumis à la règle des 5G+.

Donc, si tu voulais aller écouter une société pour sa soirée annuelle, tu devais soit être vacciné à 5 doses, soit avoir subi 5 tests PCR durant les 48 heures précédant le concert, soit avoir guéri 5 fois du Covid, soit être… Conseiller D’Etat.

Ben ouais, on est quand même en Valais, hein ? On veut quand même avoir un ou deux avantages à se crever le cul en politique, ou bien comment ?

Evidemment, c’est une boutade. On sait bien que la politique n’amène jamais aucun privilège dans notre belle contrée.

Ces stéréotypes sont en train de disparaître fort heureusement.

Et quand je parle de stéréotypes, je ne cause pas de mecs qui ont des écouteurs (celle-là par contre, elle est vraiment à deux balles).

Et après l’été et les vacances, on a aussi vécu un automne normal. C’était plus arrivé depuis 2019 !

Evidemment, pour la plupart des valaisannes et des valaisans, l’automne rime avec brisolée, vin nouveau et…Foire du Valais.

De bleu mais deux ans sans avoir pu aller en bas au comptoir, vous vous rendez compte ou bien ?

Bon, moi, perso, je crois que ça doit faire 4 ou 5 ans que je ne suis plus allé à la Foire du Valais. Et franchement, ça m’a frustré à peu près autant que de manquer un concert de Mireille Mathieu ou une inalpe.

Je dois vous avouer un truc : en fait, je suis totalement indifférent à Carnaval, aux Guggenmusiks, aux combats de reines, à la Foire du Valais et à la brisolée.

Certains diront que je suis pas un vrai valaisan, mais je m’en bats les steaks ….ou plutôt les couennes.

Non mais c’est vrai : dans ce canton, dire que t’aimes pas Carnaval ou la Foire du Valais, c’est presque plus difficile que de faire son coming-out.

A ceux qui me critiquent, je répondrais que j’aime bien le vin, la viande séchée, le pain de seigle, les brass bands, les abricots (crus ou distillés), les poires (surtout distillées), les montagnes, les vignes, les barrages ou les stations de ski.

Je ne suis donc pas un si mauvais valaisan que ça, ou bien comment ?

Enfin bref, tout cette chronique pour vous rappeler à quel point 2022 a pu être agréable.

Fini le COVID, terminées les conférences avec Berset et Pangolin. Que du bonheur !

Bon, faut préciser que le Vaudois, on s’en était débarrassé déjà en début d’année quand il a été remplacé par le fils caché de Mademoiselle Cassis.

Avec Guy, on avait le moral dans les chaussettes rien que de voir sa tronche. Avec Ignazio, on a hérité d’un Président qui porte le même nom qu’une chaussette célèbre des années 80.

Je vous le demande : a-t-on vraiment gagné au change ?

 

 

Bon, au moins, l’avantage avec Cassis à la Présidence de la Confédération, c’est que nos interlocuteurs étrangers comprendront enfin ce que notre Président leur dit.

Parce que faut bien dire qu’avec le précédent, même en français, on avait du mal…

Mais bon, vous aurez compris que cette chronique était légèrement décalée dans le temps et qu’il sera peut-être intéressant pour vous de la relire dans un an pour voir si une partie au moins des innombrables âneries que j’y ai écrites se seront réellement déroulées d’ici là.

Enfin, des âneries, y en n’a pas tant que ça finalement. Y en a quelques-unes mais elles sont loin d’être majoritaires dans le texte.

En tous cas, y a rien que je formulerais différemment pour la plupart des sujets énoncés plus haut.

Je vous laisse deux semaines pour tenter de deviner quels éléments de cette chronique pourraient s’avérer réels ou quels autres tiennent de la pure fiction.

Pour ma part, je vous retrouve le 4 février prochain pour de nouvelles considérations décalées. D’ici là, prenez soin de vous !!!

Samuel Sierro, le valaisan qui a osé dire qu’il aimait pas Carnaval, les Guggens et la brisolée, Vex

(Edition du Confédéré du 21 janvier 2022)