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Le pays du bacon: les vacances du Bacouni

Alors voilà, Macron a été réélu !

Rappelez-vous, je vous l’avais déjà annoncé il y a plus d’un mois.

Manu va encore régner durant un lustre sur le Royaume de France. Il pourra ensuite prendre sa retraite à 50 ans. Dame Brigitte sera à ce moment-là à 3 ans de ne plus avoir le droit de lire des bandes dessinées.

Les médias ont tenté vainement de garder un tant soit peu de suspense, mais on savait bien que c’était plié depuis belle lurette.

Et au final, cela reste à mon avis la moins pire des solutions pour nos voisins, tant l’ensemble des 11 autres candidats semblaient pour le moins fantasques, voire limite dangereux.

Après, cela n’empêchera pas les gilets jaunes d’envahir à nouveau les ronds-points, les infirmières de descendre dans la rue ou les enseignants de faire grève.

En même temps, je doute que l’arrivée de Marine, Jean-Luc ou Eric à la présidence française aurait pu changer quelque chose à la situation pour le moins chaotique dans laquelle se trouve nos voisins gaulois.

Cela n’engage que moi, mais la 5ème République doit à mon avis tirer sa révérence. Elle se rapproche encore bien trop de la monarchie absolue et est tout sauf un modèle de démocratie.

Rappelez-vous le Bébête Show de Stéphane Collaro : Mitterand s’y faisait appeler Dieu ; c’est pas par hasard.

Le système doit changer et c’est bien le seul point sur lequel je suis d’accord avec l’éolienne extrémiste de droite et son pendant communiste d’extrême gauche, tous deux arrivés 2ème et 3ème du 1er tour.

Ces deux-là s’imaginent renverser la table en juin lors des législatives. Ils se mettent le doigt dans l’œil jusqu’au coude, tant le système électoral de la 5ème République est biaisé en faveur du parti majoritaire.

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Petite pause dans ta lecture !

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Mais bref, on se marre toujours pas mal à regarder ces 2 brasses-à-gaz de compétition essayer d’enfumer leurs électeurs pour leur seule gloriole personnelle.

Le Pen et Mélenchon : je sais pas lequel je préfèrerais utiliser pour frapper l’autre.

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Mais laissons-là ces deux guignols et parlons plutôt de choses plus existentielles : les vacances du Bacouni au pays du bacon.

Vous le savez peut-être, j’ai profité des vacances de Pâques pour passer en famille une semaine au pays du bacon: le Royaume-Uni.

Allons donc !

Non, à Londres (blague à 40 sous).

Je vous en avais déjà fait mention ici.

Le Bacouni a pu manger du lard tous les matins au petit-déjeuner. Pas trop dépaysé finalement.

En plus, saviez-vous que la traduction du mot lard s’écrit la même chose en anglais qu’en patois de Vex ?

Oui oui, je vous assure : dans les deux cas, on écrit « bacon ».

Alors, oui, la prononciation diffère la moindre. Si tu veux te faire comprendre quand tu parles de bacon dans un hôtel londonien, t’as intérêt à le prononcer différemment que si tu étais dans un bistrot à Vex.

Je vais éviter la publicité dans ces lignes. Je ne citerai donc aucun restaurant bacouni en particulier.

En plus, y a pas de raison d’en mettre un plus en avant qu’un autre parce que je ne sais pas vraiment s’il en reste un qui soutienne encore réellement le PLR.

Mais ce n’est pas le sujet…

Alors, retour au pays du bacon !

Chaque fois que je vais à Londres, je me fais un Fish & Chips dans un pub.

Et bien, pas cette fois-ci, misère !

Visiblement, l’intervention des russes en Ukraine a même des effets néfastes sur l’approvisionnement en poisson sur les îles britanniques.

Le premier jour, on était un peu fatigué du voyage alors on a mangé au resto de l’hôtel pour éviter de devoir trop marcher en quête d’un autre estaminet.

Bien mal nous en a pris : le plat de Madame Sierro était froid, le poulet de ma bacounette était tout juste acceptable et mon steak de bœuf était carbonisé et en mode semelle Vibram.

A la base, je l’avais commandé bleu (évidemment, on est PLR ou bien ?).

J’ai franchement hésité à appeler les flics pour faire arrêter le cuistot.

Trois jours plus tard, dans un resto en ville, je demande à la serveuse d’amener le plat principal de ma fille (un filet de bœuf saignant) en même temps que les entrées de Madame et Monsieur Bacouni.

La serveuse me répond que ce n’est pas possible car il faut environ 20 minutes pour préparer le filet de bœuf.

Ma femme et moi, à cet instant précis, on a eu peur et on s’est demandé dans quel état pouvait arriver un filet de bœuf préparé pendant 20 minutes.

Et ben, figurez-vous qu’il était très bon.

A mon avis, ils l’ont chauffé avec un cierge pascal. Le genre cuisson ultra-basse température.

Un autre jour, on a visité le village de Greenwich. On a enjambé plusieurs fois le méridien 0.

Purée, à la fin de la journée, on a fini crevés avec tous ces décalages horaires.

Le plus marquant est certainement qu’on a eu du beau temps toute la semaine au pays du bacon. Pas la moindre goutte de pluie n’est venue s’échouer sur le groin de votre serviteur.

Pas eu besoin d’utiliser le parapluie pendant 6 jours. Bon, faut dire que ça tombait bien parce qu’on en avait pas.

Non, mais honnêtement, faut quand même être assez chanceux pour passer une semaine sur la perfide Albion sans te choper ne serait-ce que le moindre crachin.

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Là, durant toutes les vacances, c’était grand beau temps dans les bistrots…et éclaircies dans les portemonnaies !

Par contre, on n’a pas vu la Reine. 

On devra donc attendre la finale cantonale à Aproz.

Purée, deux blagues à 40 sous dans la même chronique. Faudrait que je veille à ne pas en faire trop quand même au niveau des plaisanteries douteuses.

Pour pas prendre trop de risques d’en faire trop, je vais vous laisser ici.

J’espère que vous n’avez pas été trop saoulés par ces 2 chroniques successives dédiées aux mangeurs de grenouilles et à Roastbeefland.

Je me réjouis de vous retrouver le 20 mai prochain pour de nouvelles considérations décalées.

D’ici là, prenez soin de vous !!!

Samuel Sierro, celui qui sait dire « lard » en anglais et en patois de Vex et qui n’a pas chopé la moindre goutte de pluie à Londres, Vex

(Edition du Confédéré du 6 mai 2022)

2 réflexions sur “Le pays du bacon: les vacances du Bacouni”

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