Joyeux anniversaire au Bacouni !
Hier, jeudi 24 novembre, c’était ma fête.
Joyeux anniversaire ! Bonne couenniversaire à moi ! Happy Lardday to me !
C’est effectivement il y a 47 ans, le 24 novembre 1975, que le Planète Bleue a enfin eu la chance, le privilège et l’insigne honneur de m’accueillir à sa surface. Et quand je parle de Planète Bleue, je ne fais pas référence au PLR.
Je blague, évidemment. Je suis quelqu’un de modeste. Si vous en doutez, demandez à mon miroir.
Pour rigoler, par curiosité, et surtout pour trouver un fil rouge à cette chronique, j’ai parcouru la Toile pour savoir ce qui s’était passé d’important durant ce millésime 1975.
Je vous donne ici les résultats de mes fructueuses recherches sur ce joyeux anniversaire.
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Petite pause dans ta lecture !
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Bon, déjà sur Wikipedia, ça commence mal : ils y disent que 1975 est une « année commune commençant un mercredi ».
J’vais t’en donner moi des années communes !!!
Pour le Bacouni, les « années communes », c’était en tant que Conseiller municipal de 2017 à 2020 (blague à 40 sous).
Bref, revenons à 1975 et à mon joyeux anniversaire…
Le 11 février, Margaret Thatcher reprend en mains les destinées du parti conservateur britannique. Elle sera nommée 1ère Ministre 4 ans plus tard et le restera durant près de 12 ans.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle aura plus duré que la Liz Truss, pourtant née en l’an de grâce….1975.
Le 4 avril (soit un jour avant la naissance de Mme Bacouni) coïncide avec la création de la société Microsoft par le célèbre Bill Gates et son copain Paul Allen.
A ce propos, saviez-vous que le Bacouni a été salarié de Bill Gates pendant un moment ?
Si si, je vous jure. J’ai travaillé durant 3 ans dans une ONG qui développe des traitements contre la malaria, financée à près de 60% par la Bill & Melinda Gates Foundation.
Du coup, on peut dire que Billy payait environ 60% de mon salaire. Cela ne l’a pas ruiné, rassurez-vous.
Mais cela m’a permis de célébrer quelques joyeux anniversaires….
J’ai bien aimé bosser là-bas, dans la cité de Calvin, capitale du Valais, patrie du Servette FC, des frontaliers aux plaques jaunes et de la longeole aux cardons, de bleu de bleu !
Le 5 avril, en plus de l’arrivée sur Terre de ma moitié, c’est la mort de Tchang Kaï-chek à Taïwan. Le vice-président Yen Chia-kan lui succède comme président le 6 avril, tandis que le premier ministre Chiang Ching-kuo est élu le 28 avril à la tête du Kuomintang.
Tout ça c’est du chinois…made in Taïwan…
Le 13 juin, un « traité de frontières internationales et de bon voisinage » est signé à Bagdad entre l’Irak et l’Iran.
Il n’aura pas fonctionné bien longtemps. A peine quelques années auront suffi à bien le maltraiter ce traité.
Le 21 mai débute le procès de la Bande à Baader en Allemagne. Moi, perso, à cette époque-là, je préférais la bande à Basile.
Le 17 octobre, le Général Franco fait une attaque cardiaque. Ce qui prouve qu’il avait bien un cœur….
Il ne mourra qu’un mois plus tard, le 20 novembre, mettant fin à près de 40 ans de dictature militaire en Espagne.
Son décès est certainement, après ma naissance, une des meilleures nouvelles de l’année pour la planète.
Quand tu sais que ses meilleurs amis s’appelaient Adolf et Benito, ça en dit assez long sur le nombre de bouteilles de champagne qui ont dû s’ouvrir au moment où il a trépassé.
Le 22 novembre, Juan Carlos de Borbon y Borbon est proclamé Roi d’Espagne.
Virer un dictateur pour nommer un Roi. Ils sont un peu bizarres au pays du chorizo, vous ne trouvez pas ?
2 jours plus tard arrive aussi un nouveau Roi, mais cette fois-ci à la Clinique de Sion. Si vous ne voyez pas de qui je parle, relisez le tout début de cette chronique.
Encore un joyeux anniversaire à moi !
Bon, y a quand même eu d’autres naissances célèbres en 1975 : Drew Barrymore, Eva Longoria, David Beckham, Enrique Iglesias, Angelina Jolie, Charlize Theron, Marion Cotillard, Kate Winslet, Milla Jovovich.
Que des canons ! Mais aussi quelques boulets : Jamel Debbouze (le bien nommé), Mary Pierce et le « chanteur » Raphaël.
Et à l’autre bout de la chaîne, 1975 a vu aussi quelques décès de personnes célèbres.
Bon, on a déjà parlé du facho ibérique plus haut, on ne va pas y revenir.
Mais il y a aussi eu l’acteur français Pierre Fresnay, mort trop vite malgré ce que laisse supposer son patronyme.
Un de mes préférés, bien que je ne l’aie pas connu en live, est Pierre Dac, décédé le 9 février.
Le type était le Roi des calembours. Et il y en avait très peu à 40 sous.
Ensuite, le 2 avril mourrait Arnold Brügger. Vous ne savez pas qui c’est ? Normal, il s’agissait d’un peintre suisse.
Le 28 juin s’en allait Serge Reding, haltérophile belge, usé par le poids des ans.
En août, le 27 pour être précis, c’est Hailé Sélassié Ier, empereur d’Éthiopie, qui termine son existence terrestre.
Dieu l’a hélé, il s’est lassé (promis, c’est la dernière à 40 sous)
Le 20 octobre nous quitte Ernest Boguet, peintre français. L’histoire ne dit pas si c’est à la suite d’un accident de vélomoteur.
On continue avec le 21 novembre et le décès de François de Roubaix. Contrairement au Bacouni, il n’habitait pas Vex.
Il n’habitait pas non plus Paris, Roubaix.
En même temps, quand tu t’appelles de Roubaix, si tu veux éviter l’enfer du Nord, mieux vaut aimer Paris et pas Vex, même si tu es plein de bonnes intentions…
Celles-là n’étaient pas à 40 sous, mais un brin compliquées et tirées par les cheveux pour une fin de chronique liée à un joyeux anniversaire….
Enfin bref, tout cela pour prouver que 1975 fut loin d’être une année commune.
Des événements de haute importance, de belles naissances et de belles morts, quand on additionne tout cela, 1975 fut une belle année en somme (enfin, la somme dépend de comment t’additionnes).
Faut dire que 2022 n’est pas trop mal non plus pour le moment.
Mais de cela, je vous parlerai peut-être une autre fois.
Sur ces belles paroles, je vous retrouve le 16 décembre prochain pour les dernières considérations décalées de l’année. D’ici là, prenez soin de vous !!!
Samuel Sierro, celui qui est né en 1975, qui a fêté son bacouniversaire hier et qui a appris plein de choses sur son année de naissance en préparant cette chronique, Vex
(Edition du Confédéré du 25 novembre 2022)