Entre deux chaises…
Au moment où paraissent ces lignes, on est le 22 avril 2022 !
Au moment où paraissent ces lignes, je suis encore en train de profiter de mes vacances pascales dans la capitale britannique.
Au moment où paraissent ces lignes, le deuxième tour des élections présidentielles françaises n’a pas encore eu lieu.
Au moment où paraissent ces lignes, je ne peux pas encore vous raconter mes vacances à Londres car je n’en suis pas encore rentré.
Au moment où paraissent ces lignes, vous devez vous dire que ça commence à bien faire toutes ces phrases identiques…
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Petite pause dans ta lecture !
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Ben, en fait, malgré que je ne puisse pas encore en parler, cette introduction répétitive et ennuyeuse nous rappelle quand même les élections présidentielles françaises.
Mais pas celles de 2022. Plutôt celles de 2012.
Et oui, dix ans déjà. Vous vous en souvenez ?
Le deuxième tour opposait le nabot magyar au scootériste bedonnant.
On a tous gardé en mémoire sa fameuse anaphore « Moi, Président de la République »….
Moi, je….bla bla….une chose est sûre : avec François Hollande, le Peuple français a payé cash. On ne saura jamais si c’est dans l’ana ou la méta, mais ils ont pris fort…
Mais pardon, je m’égare…de Lyon (blague à 40 sous).
Comme le dit le titre de cette chronique, j’ai donc aujourd’hui les fesses entre 2 chaises.
J’ai pas trop d’intérêt à parler de l’accession au trône de France, ni de mes vacances dans la perfide Albion.
Aucun de ces 2 événements ne s’étant encore totalement terminé, je vais réserver mon compte rendu pour ma chronique du 6 mai.
Par contre, le fait de ne pas pouvoir parler de ce qui fait l’actualité de la France et du Royaume-Uni me donne un bon prétexte pour vous parler plutôt du passé de ces 2 grandes nations.
Vous n’aimiez pas l’Histoire à l’école ?
Pas de panique : je pense que vous devriez apprécier la version couenno-bacouniesque de cette branche d’étude.
La rivalité entre la France et l’Angleterre existe depuis des siècles.
Pourtant, quand on y réfléchit, tout avait plutôt bien commencé.
En 1066, Guillaume le Conquérant, français, s’était emparé du trône d’Angleterre et foutu dehors la noblesse anglo-saxonne.
Du coup, on parlait français à la Cour d’Angleterre, bien assis sur de belles chaises.
Et grâce à la culture gastronomique de nos voisins de l’Ouest, il arrivait même à cette époque de pouvoir bien manger sur l’île britannique.
Cela n’est plus vraiment le cas depuis.
Sans déconner, vous aimez l’agneau avec de la sauce à la menthe ?
Quand un pays a pour plat national du poisson frit accompagnés de pommes elles aussi frites, faut pas t’attendre à des miracles. On est à Londres, pas à Lourdes.
Quoiqu’un Fish & Chips dans un pub londonien, accompagné d’une bonne pinte de binche.
Cela reste une tradition quand le bacouni va à Londres. Je vous en reparlerai prochainement, promis.
Enfin bref, les anglais et les français ont passé des siècles et des siècles à se mettre sur la tronche.
Guerre par-ci, guerre par-là, près de 800 ans d’affrontements, à se balancer des chaises à travers la figure…
Le 19ème siècle, avec l’arrivée de la Reine Victoria et de Louis-Philippe d’Orléans, a permis de réconcilier les roastbeefs et les frogs (mangeurs de grenouilles).
Les deux chefs d’Etat ont parlé d’Entente Cordiale
Et depuis lors, la France et l’Angleterre ne se sont plus tapé dessus ni balancé des chaises à travers la figure.
A part évidemment lors des matchs de foot…
Et surtout de rugby…
… qui sont respectivement le sport féminin et le sport masculin les plus populaires de la planète (je vais me faire des potes là…).
Mieux encore, les anglais sont même venus soutenir les poilus en 14-18 pour mettre fin aux attaques des casques à pointe.
Attention ici à ne pas confondre casques à pointe et casques à boulons : les deux sont une menace venue de l’Est
Mais les deuxièmes n’ont pas l’intention de nous envahir, du moins pas physiquement.
En 39-45, signe de l’indéfectible soutien anglais pour nos vaillants voisins, Churchill avait spontanément accueilli à Londres le Général de Gaule.
Ce vaillant Général qui avait « courageusement » détalé de son Hexagone natal devant l’invasion nazie.
L’Amitié franco-anglaise est de nos jours à son paroxysme à mon avis.
Macron Ier et ses chaises, Roi des Francs (probablement ré-adoubé dans 2 jours)…
Ce dernier voue un culte particulier à Elizabeth II et ses trônes.
Imaginez plutôt : depuis 1952, soit depuis 70 ans, la France a lessivé 10 Présidents de la République
Alors que ses amis d’Outre-Manche n’ont eu qu’une seule et unique Reine.
Bon, à la décharge des gaulois, il faut préciser que Lizzie a elle-même dézingué pas moins de 15 premiers ministres en tou.
Elle n’arrive par contre toujours pas à convaincre l’actuel d’aller chez le coiffeur.
Les liens entre le cassoulet et le pudding sont au plus fort depuis que Macron est au pouvoir.
Il adore la Reine et ses chaises…
C’est certainement lié à son addiction pour les femmes mûres.
D’ailleurs, à la mort de Philippe d’Edinburgh, les mauvaises langues racontent que Manu aurait appelé Lizzie, mais pas vraiment pour la consoler.
Une information à prendre évidemment avec des pincettes.
Je profite de l’occasion pour souhaiter un prompt rétablissement à la Reine.
La pauvre : depuis qu’elle est veuve, le seul truc qu’elle a réussi à chopé c’est le COVID, tranquillement assise sur ses chaises.
J’espère que cette brève chronique historique aura su vous divertir un peu. Vive la République et God shave the Queen !
Pour ma part, je vous retrouve le 6 mai prochain pour de nouvelles considérations décalées. D’ici là, prenez soin de vous !!!
Samuel Sierro, celui qui aime bien les Fish & Chips mais qui préfère quand même un bon filet de bœuf ou quelques tranches de foie gras de coin coin poêlé assis sur de bonnes chaises, Vex
(Edition du Confédéré du 22 avril 2022)
Résultats du 2e tour dans les DOM Macron 1er 36% Marine 63%
Heureusement pas représentatif du résultat final…