2024, année de folie ou bien comment ?

2024, année de folie ou bien comment ?

Mieux que 2023 ?

2024 a débuté il y a déjà près d’un mois et le bacouni ne débarque qu’aujourd’hui.

J’avais besoin d’une bonne pause durant les fêtes afin de recharger correctement les batteries et d’attaquer cette année bissextile dans les meilleures conditions.

Une année à 366 jours s’ouvre devant nous : un jour de plus à devoir entendre les inepties de certains.

Mais aussi 24 heures de plus à passer en compagnie du suceur de couennes.

Elle est pas belle la vie ?

Après les fêtes, je sais qu’il y en a parmi vous qui pratiquent ce que l’on appelle le Dry January.

Ceci implique de ne pas boire d’alcool durant tout le mois de janvier afin de détoxifier son corps après les excès des fêtes.

Moi, personnellement, comme je ne fais jamais d’excès, je continue de picoler en janvier comme les 11 autres mois de l’année.

Mais je ne picole pas seul : je le fais avec modération.

Du coup, cette année, j’ai décidé de me priver d’autre chose en janvier.

Année de folie, j’te dis !

J’ai décidé de ne regarder aucun film d’Harry Potter avant le 1er février.

Ce sera mon Dry JanuHarry.

Là, normalement, je devrais dire : blague à 40 sous.

Mais en 2024, j’ai décidé de faire le Carême de cette maxime.

Faut savoir se renouveler et innover, non ?

Ceci dit, 2024 nous promet de grands moments à vivre sur notre bonne vieille planète bleue.

Je parle de la Terre donc, pas du microcosme PLR.

Jeux Olympiques d’été, Championnats d’Europe de Foot, élections présidentielles dans plusieurs pays, élections communales par chez nous, etc.

Une année qui promet des rebondissements, de l’émotion, des batailles de bistrots….

Bref, une année comme on les aime.

Les faits politiques les plus marquants pour la planète vont venir des 2 antagonistes américano-soviétiques.

Oui, je sais, l’URSS n’existe plus depuis plus de 30 ans, mais l’ami Vladimir en est quand même un grand nostalgique.

Savoir que ce chauve, ou un de ses 2 clones officiels (paraît qu’il en a réellement), sera réélu Président de la Russie n’est pas le fait politique qui m’effraie le plus en cette 24ème année du 21ème siècle.

Par contre, me dire que de l’autre côté de la gouille, le match de novembre risque bien d’opposer Biden à Trump, ça c’est plutôt effrayant.

Année de folie…

Entre un grand-papa qui ferait mieux de se mettre au tricot ou à la poterie et un autre grand-papa qui ferait mieux de finir en tôle après ses méfaits, le choix des américains est d’une tristesse sans nom.

Pour ne froisser aucune opinion, je vous laisse à chacun le soin de coller les étiquettes ci-dessus au grand-père de votre choix.

Honnêtement, elles sont tout à fait interchangeables.

C’est pas gai tout ça, comme diraient les adeptes d’aviron ou de kayak.

Parlons plutôt des Jeux Olympiques de Paris.

Ah, on se réjouit de ces joutes sportives, qui n’ont entre nous plus grand-chose à voir avec celles qui faisaient rage dans la Grèce Antique.

Mais je crois que celui qui s’en réjouit le plus est certainement Macron 1er, Roi des Francs français malgré qu’on soit passé à l’Euro depuis longtemps.

Capé comme un Bourbon, il ne manquera certainement pas de se montrer à tous les coins de rue durant ces célébrations sportives.

Là, normalement, je devrais dire : blague à 40 sous….

Mais comme précisé plus haut, je ne le dis plus cette année.

Mais par chez nous, ici en Valais, ce qui retiendra le plus notre attention, en cette année spéciale durant laquelle tous les mois auront au moins 29 jours, ce seront sans nul doute les élections communales en octobre et novembre.

Purée, déjà 4 ans qu’on avait pas vécu cela.

La dernière fois, c’était un peu spécial car on se trouvait au milieu d’une pandémie mondiale.

Une année de folie elle aussi…

Alors, on avait pas trop pu cabaler dans les bistrots ou accoster les gens dans la rue.

Cette année, ce sera différent, et ce pour 2 raisons.

La première est qu’il n’y aura normalement pas de pandémie mondiale, à moins qu’un chinois ait encore une fois la mauvaise idée de laisser ouverte la porte d’un laboratoire P4.

Ou qu’une salamandre du Yang-Tsé-Kiang décide de s’accoupler avec un panda pour lui redonner de l’énergie après son coup de bambou…

Non, je ne dirai pas ce que vous savez que je ne dis plus en cette année de folie 2024.

La deuxième raison qui fera de ces communales 2024 quelque chose de différent de celles de 2020 : le fait que je ne sois pas candidat.

Ouais, faut pas pousser Mémé dans les orties, hein ?

Je pourrai cette année passer un dimanche électoral tranquille, sans avoir à attendre les résultats autour d’un bon repas de chasse à Evolène.

En 2024, je me contenterai donc du bon plat de chasse.

Je ne sais pas encore ce que je mangerai.

Je pense éviter la biche, histoire de ne pas renforcer trop l’effet de serre.

(Non, je ne le dirai pas…).

En cette année de folie, j’opterai justement plutôt pour du cerf.

Surtout si la serveuse me fait des yeux de biche.

(Non, toujours pas…).

Sur ces paroles que je vous laisse seuls à juger de la bonté ou de la beauté, je vous dis à bientôt pour de prochaines élucubrations déjantées.

D’ici là, croquez la vie à pleines dents et n’oubliez pas qu’une journée sans rire est une journée perdue !

Samuel Sierro, ça non plus cette année, je ne le ferai plus : mettre des tonnes de mots entre mon prénom, mon patronyme et mon lieu de résidence, Vex

(Edition du Confédéré du 26 janvier 2024)